Gurdjieff International Review
Ceci est une version abrégée d'un article initialement publié dans Gurdjieff : Essays and Reflection on the Man and His Teaching (1996) New York : Continuum, p. 37-69, et publié plus tard dans Gurdjieff International Review, Vol. Je n°2.
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ne mode très répandue voudrait qu'on trouve des convergences entre la science moderne et tel ou tel enseignement, tel ou tel système philosophique, telle ou telle religion. La racine sociologique plus ou moins cachée d'une telle démarche est presque évidente : le "Dieu" contemporain tout-puissant de la technoscience est invoqué comme caution du « sérieux » d'un autre domaine de la connaissance.
Même si les intentions de certains chercheurs (et j'inclus ici ceux, peu nombreux, qui se sont penchés sur la relation entre la science et l'enseignement de Gurdjieff) ne sont pas liées à cette motivation sociologique, il en reste quand même un gigantesque malentendu. La méthodologie et la visée d'un enseignement, d'un système philosophique, d'une religion sont bien différentes de la méthodologie et du but de la science moderne. Comparer des résultats ou des idées jugés semblables ne peut mener qu'aux pires illusions, à des analogies molles et vides de sens, et, dans le meilleur des cas, à des résonances ressenties comme “poétiques”.
Et pourtant, la recherche d'une relation serait, à notre avis, souhaitable. Elle pourrait être établie quand l'enseignement, le système philosophique ou la religion en question procède d'une Philosophie de la Nature.[1]
Le fait que l'enseignement de Gurdjieff contienne une Philosophie de la Nature est patent et la présente étude essaiera d'étayer cette affirmation. L'hypothèse d'un isomorphisme entre l'homme et la nature, si caractéristique de toute Philosophie de la Nature, est énoncée sans ambiguïté par Gurdjieff : « Il est impossible d'étudier un système de l'univers sans étudier l'homme. En même temps, il est impossible d'étudier l'homme sans étudier l'univers. L'homme est une image du monde. Il a été créé par les lois mêmes qui créèrent l'ensemble du monde. Si un homme se connaissait et se comprenait lui-même, il connaîtrait et comprendrait le monde entier, toutes les lois qui créent et gouvernent le monde. Et inversement, par l'étude du monde et des lois qui le gouvernent, il apprendrait et comprendrait les lois qui le gouvernent lui-même... L'étude du monde et l'étude de l'homme doivent donc être conduites parallèlement, l'une aidant l'autre ».[2]
A de très rares exceptions près, la philosophie contemporaine considère que la vie et l'homme sont des accidents, des produits du hasard. C'est par hasard que nous serions apparus un jour sur une petite planète en orbite autour d'une étoile quelconque, dans la banlieue éloignée d'une galaxie qui n'a rien d'extraordinaire. Cette vision triste et morne nous est prodiguée avec joie et conviction par nos philosophes.
Le point de vue de Gurdjieff est en cela complètement opposé à celui de la philosophie contemporaine. Pour lui, la vie et l'homme sont les produits d'une nécessité cosmique – la vie ne peut exister sans l'Univers et l'Univers ne peut exister sans la vie : « Ainsi la vie organique est-elle un chaînon indispensable de la chaîne des mondes ; celle-ci ne peut pas exister sans lui, tout comme lui-même ne pourrait exister hors de cette chaîne ».[3] Selon la cosmologie gurdjieffienne, la vie apparaît comme une discontinuité nécessaire pour combler – conformément à la loi de Sept – un des intervalles d'une octave cosmique : « Pour combler l'intervalle, à cet endroit du rayon de création, un dispositif spécial a été créé pour la réception et la transmission des influences venant des planètes. Ce dispositif est la vie organique sur la Terre ».[4]
Ce point de vue sur la nécessité de la vie vient paradoxalement d'être renforcé non pas par la philosophie, mais par la science. Nous voulons parler ici du célèbre “principe anthropique...”[5] Il n'est pas question de présenter une discussion générale du principe anthropique. Nous nous limiterons à discuter quelques-uns de ses aspects en relation avec la cosmologie de Gurdjieff.
Le principe anthropique a été introduit par Robert H. Dicke en 1961. Son utilité a été démontrée par les travaux de Brandon Carter, Stephen Hawking, John Barrow, Frank Tipler et d'autres chercheurs.
Le principe anthropique se présente actuellement sous différentes formulations. Malgré cette diversité, on peut reconnaître une idée commune qui les traverse toutes : l'existence d'une corrélation entre l'apparition de l'homme, de la vie “intelligente” dans le cosmos – et donc sur la terre, le seul endroit où nous avons pu repérer cette vie “intelligente” – et les conditions physiques qui régissent l'évolution de notre univers. Cette corrélation semble être soumise à de très fortes contraintes : si la valeur de certaines constantes physiques ou celle des paramètres apparaissant dans certaines lois varie quelque peu, les conditions physiques, chimiques et biologiques permettant l'apparition de l'homme sur la terre ne sont alors plus réunies. « La grande surprise, écrit Hubert Reeves, c'est que la quasi-totalité des univers fictifs ainsi élaborés sur les ordinateurs des physiciens, seraient extrêmement différents du nôtre. En particulier, ils seraient absolument inaptes à engendrer des êtres vivants [de structure biochimique]. »[6]
Brandon Carter a souligné l'importance de la constante de couplage gravitationnelle, qui doit être proche de la valeur observée expérimentalement afin que les planètes puissent subsister suffisamment longtemps pour que la vie puisse y apparaître. Une gravitation trop forte ou trop faible conduit soit à des planètes éphémères soit, tout simplement, à l'impossibilité de leur formation. La constante de couplage caractérisant les interactions fortes – agissant dans le monde quantique – est, elle aussi, très précise : « Si la force était un tout petit peu plus forte que ce qu'elle est [...] il n'y aurait plus d'hydrogène disponible pour former des étoiles de première importance... Si, par contre, elle était beaucoup plus faible, les atomes complexes comme le carbone ne pourraient plus exister. »[7]
Une vaste auto-consistance semble ainsi régir l'évolution de l'univers, auto-consistance concernant aussi bien les interactions physiques que les phénomènes de la vie. Les galaxies, les étoiles, les planètes, l'homme, l'atome, le monde quantique semblent ainsi unis par une seule et même auto-consistance. Dans ce sens, le principe anthropique peut être considéré comme un cas particulier du bootstrap et comme une illustration du processus Trogoautoégocratique...
En tout cas, le fait que, pour que la vie puisse apparaître sur une petite planète, une galaxie entière au moins ait dû être créée, ouvre de larges perspectives sur le plan philosophique et poétique. Dans ses groupes de Saint Pétersbourg et de Moscou, Gurdjieff insistait sur le fait que la vie n'est pas apparue par la création accidentelle sur Terre de certaines structures moléculaires, mais qu'elle vient “d'En Haut”, du monde des corps célestes. Ouspensky écrit en le citant : «...la vie organique [...] commençait à partir du soleil. C'était là le point le plus important, parce qu'une fois de plus cela contredisait cette idée moderne courante que la vie tire son origine d'en bas. D'après les explications de Gurdjieff, la vie venait d'en haut. »[8] Ce point de vue est tout à fait en accord avec le principe anthropique : au moins une galaxie a dû être présente pour que la vie puisse apparaître, donc, dans ce sens, la vie a une origine céleste. Nous sommes les enfants des étoiles.
Si l'origine de la vie est céleste, il est intéressant d'éclaircir la relation entre la vie et la terre. Pour Gurdjieff, la vie est « l'organe de perception de la terre ».[9] Car, pour lui, comme pour Kepler, la terre est un être vivant.[10] Il parle même du « degré d'intelligence que possède la terre ».[11] Sur le plan scientifique, un tel point de vue peut paraître complètement irréaliste (sinon surréaliste). Mais la surprise vient là aussi de la science elle-même. Après des recherches approfondies, le très sérieux savant James Lovelock formule l'hypothèse Gaïa[12] : la Terre fonctionne comme un organisme vivant. La biosphère apparaît alors comme une entité auto-régulatrice, contrôlant l'environnement physique et chimique afin d'assurer les conditions de la vie [le nom de Gaïa – déesse de la terre chez les Grecs – donné à cette hypothèse, a été suggéré par l'écrivain William Golding].
L'hypothèse Gaïa fonctionne à son tour comme une véritable idée-symbole.[13] C'est pourquoi même si les notions de “vie” ou “d'intelligence” de la terre sont plus riches de sens dans la Philosophie de la Nature de Gurdjieff que dans l'hypothèse Gaïa, une relation entre elles peut néanmoins être établie.
La Philosophie de la Nature de Gurdjieff, de plus, par la relation qu'elle établit entre la vie et la terre, réussit à relier deux hypothèses scientifiques très différentes et apparaissant dans des domaines très différents : le principe anthropique et l'hypothèse Gaïa…
L'hégémonie de la technoscience sur nos sociétés n'est plus à démontrer. Elle est liée d'une manière indéniable à la notion de “pouvoir”.
Mais à quoi sert le savoir ? Au nom de quoi s'opère l'extraordinaire développement de la technoscience ?
Ces questions peuvent sembler inutiles, car l'association entre les mots “technoscience” et “progrès” se fait automatiquement. Le mot “progrès”, malheureusement, est un des mots les plus ambigus et les plus nocifs de notre vocabulaire.
En absence d'un système de valeurs, le développement de la technoscience se fait en suivant sa logique propre : tout ce qui peut être fait sera fait. Si on réfléchit quelques instants, on comprend que cette logique de la technoscience est effrayante. Les conséquences néfastes sur notre espèce peuvent être innombrables et certaines d'entre elles sont déjà présentes parmi nous. Plusieurs philosophes n'ont pas manqué de signaler les dangers d'une technoscience qui suivrait exclusivement sa logique propre.
Ainsi, un philosophe tel que Michel Henry n'hésite pas à considérer que la technoscience est la cause d'une nouvelle barbarie : «...c'est la vie même qui est atteinte, ce sont toutes nos valeurs qui chancellent, non seulement l'esthétique, mais aussi l'éthique, le sacré – et avec elles la possibilité de vivre chaque jour ».[14]
Le peu de scientistes qui survivent encore dans le monde de la science (ils sont présents surtout parmi les biologistes et pratiquement absents parmi les physiciens) peuvent s'élever avec violence contre de telles affirmations. N'entendons-nous pas ici ou là que, par exemple, l'étude du cerveau va nous conduire à formuler une éthique ? Le ridicule même d'une telle affirmation renforce le point de vue de Michel Henry.
Fondamentalement, la position de Michel Henry est la même que celle de Gurdjieff. Pour Gurdjieff, le déclin et la disparition des civilisations est lié au « déséquilibre entre le “savoir" et l"être” » : « Dans l'histoire de l'humanité, nous trouvons de nombreux exemples de civilisations entières qui périrent soit parce que leur savoir surclassait leur être, soit parce que leur être surclassait leur savoir ».[15] Ne sommes-nous pas dans un monde où le savoir surclasse de loin l'être ?
Gurdjieff distingue ainsi « raison du savoir » et « raison de la compréhension » : « Le savoir est une chose, la compréhension en est une autre... La compréhension dépend de la relation du savoir à l'être ».[16] Gurdjieff ironise ainsi sur le compte des « savants de nouvelle formation »,[17] serviteurs du seul savoir : « Dans la civilisation occidentale tout particulièrement, il est admis qu'un homme peut posséder un vaste savoir, qu'il peut être, par exemple, un savant éminent, l'auteur de grandes découvertes, un homme qui fait progresser la science, et qu'en même temps il peut être, et a le droit d'être un pauvre petit homme égoïste, ergoteur, mesquin, envieux, vaniteux, naïf et distrait. On semble considérer ici qu'un professeur doit oublier partout son parapluie. Personne ne comprend que le degré du savoir d'un homme est fonction de son être. Lorsque le savoir surclasse l'être par trop, il devient théorique, abstrait, inapplicable à la vie ; il peut même devenir nocif parce que, au lieu de servir la vie et d'aider les gens dans leur lutte contre les difficultés qui les assaillent, un tel savoir commence à tout compliquer ; dès lors, il ne peut plus apporter que de nouvelles difficultés, de nouveaux troubles et toutes sortes de calamités, qui n'existaient pas auparavant. La raison en est que le savoir qui n'est pas en harmonie avec l'être ne peut jamais être assez grand ou, pour mieux dire, suffisamment qualifié pour les besoins réels de l'homme. Ce sera le savoir d'une chose, lié à l'ignorance d'une autre, ce sera le savoir du détail, lié à l'ignorance du tout : le savoir de la forme, ignorant de l'essence... Un changement dans la nature du savoir est impossible sans un changement dans la nature de l'être. »[18]
On voit ainsi toute l'importance de la Philosophie de la Nature de Gurdjieff dans sa définition de la « raison de la compréhension » : la relation entre les manifestations sur des plans différents de la Réalité, la relation entre la partie et le Tout, la relation entre la forme et la structure, etc.
D'autre part, dans la terminologie de Gurdjieff, le contenu du mot "être" est très précis. Il est lié à l'évolution – aspect central de l'enseignement oral ou écrit de Gurdjieff. Gurdjieff était révolté par l'acception moderne de l'expression “évolution de l'homme” : « Seule une pensée aussi théorique et aussi éloignée des faits que la pensée européenne moderne pouvait concevoir la possibilité d'une évolution de l'homme indépendamment de la nature ambiante, ou regarder l'évolution de l'homme comme une graduelle conquête de la nature ».[19] D'ailleurs l'idée même de “conquête de la nature" est absurde et pernicieuse, et c'est elle qui nous a conduit au caractère inquiétant et dangereux de la technoscience. L'homme est une partie de la nature et non pas le conquérant d'une nature extérieure à lui-même. Dans ce sens, chaque “conquête de la nature” peut être potentiellement et paradoxalement une défaite de l'homme. C'est plutôt une coopération entre l'homme et la nature qu'il faudrait envisager. Mais cette coopération passe nécessairement par la « raison de la compréhension ».
Gurdjieff décrit avec quelque détail, dans les Récits de Belzébuth à son petit fils,[20] l'alchimie intérieure qui conduit à la « raison de la compréhension », mais à vrai dire la pleine signification de celle-ci exige une connaissance intégrale et effective de l'enseignement de Gurdjieff. Il suffit de dire ici que, pour Gurdjieff, « la raison de la compréhension » fusionne organiquement avec l'être de l'homme, tandis que la « raison du savoir » se dépose en lui à l'état de simple information. En tout cas, c'est la « raison de la compréhension », sous une forme ou une autre, qui pourrait aider à développer le dialogue entre la science et le sens.
La rencontre contemporaine entre la science et le sens – caractérisée par l'apparition d'idées-symboles appuyées sur d'importantes découvertes scientifiques – est un événement capital qui, selon nous, va probablement engendrer la seule véritable révolution de ce siècle.[21] Nous sommes peut-être au seuil d'une Nouvelle Renaissance, dont une des conditions est justement le dialogue entre la science et le sens. De plus en plus, la science découvre ses propres limites, découlant de sa propre méthodologie.[22] [23] La science a pu mettre à nu de manière exemplaire les signes de la nature mais, en raison de sa propre méthodologie, elle est incapable de découvrir le sens de ces signes. La science entraîne un immense développement technologique. La technoscience, repliée sur elle-même, coupée de la philosophie, de par sa position dominante dans notre société, ne peut mener qu'à l'auto-destruction. Notre auto-destruction est nécessairement engendrée par la non-compréhension ontologique de ces signes de la nature, de plus en plus nombreux, de plus en plus puissants, de plus en plus agissants. Cette non-compréhension ontologique conduit à son tour à un développement technologique anarchique invariablement guidé par le souci de l'efficacité et du profit.
Il nous faut inventer un médiateur entre la science et le sens. Ce médiateur ne peut être qu'une nouvelle Philosophie de la Nature. Le point de départ de la nouvelle Philosophie de la Nature ne peut être que la science moderne, mais une science qui, arrivée à ses propres limites, tolère et même réclame une ouverture ontologique. La découverte d'idées-symboles dans la physique quantique et dans d'autres sciences ainsi que l'interprétation de certaines découvertes scientifiques majeures ouvre un fabuleux espace de liberté, de dialogue entre le passé et le présent, entre la science, les Philosophies de la Nature, l'art, la Tradition et les autres formes de connaissance.
D'une manière réaliste – en l'état actuel des connaissances et en l'état actuel des tendances sur le plan philosophique, historique, sociologique ou religieux – un retour à une ancienne Philosophie de la Nature est impensable. Mais, l'étude de certaines Philosophies de la Nature, comme celle de Gurdjieff, qui présentent des convergences profondes avec la science moderne, peut être un guide précieux dans la quête d'une Philosophie de la Nature adaptée à notre temps. La Philosophie de la Nature de Gurdjieff est sans doute en avance sur notre temps, comme elle a été en avance sur certains aspects de la science moderne. Elle peut, en tout cas, nous aider dans notre choix entre une nouvelle barbarie et une nouvelle Renaissance. Seule la « raison de la compréhension » peut nous conduire à cette Nouvelle Renaissance. □
Basarab Nicolescu est physicien théoricien honoraire au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Paris, France ; Professeur à l'Université Babes-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie ; Membre de l'Académie roumaine; Fondateur et Président d'Honneur du Centre International de Recherches et d'Études Transdisciplinaires (CIRET). Ses livres incluent : The Hidden Third, Quantum Prose (2016) New York ; De la modernité à la cosmodernité : science, culture et spiritualité (2014) SUNY Press ; Manifeste de transdisciplinarité (2002) SUNY Press ; Science, sens et évolution : la cosmologie de Jacob Boehme, Parabola Books (1991) New York.
[1] M. Ambacher, Les Philosophies de la Nature, Presses Universitaires de France, Coll. Que sais-je ?, n°1589, 1974.
[2] P.D. Ouspensky, Fragments d'un enseignement inconnu, Stock, 1978, p. 118.
[3] Ibid., p. 427.
[4] Ibid., p. 194.
[5] “anthropique” vient du mot grec anthropos qui signifie "homme".
[6] J. Barrow, F. Tipler et M.-O. Monchicourt, L'Homme et le Cosmos – Le Principe anthropique en astrophysique moderne, Imago, 1984, postface de H. Reeves, p. 103.
[7] Ibid., p. 79-80.
[8] P.D. Ouspensky, op. cit., p. 204.
[9] Ibid., p. 201.
[10] Ibid., p. 48.
[11] Ibid., p. 48.
[12] J.E. Lovelock, L'Hypothèse Gaïa – La Terre est un être vivant, Rocher, 1986.,p. 66-67.
[13] Pour une discussion récente de ces prolongements épistémologiques, voir les articles contenus dans la “Lettre Science-Culture du Groupe de Réflexion Inter et Transdisciplinaire", n° 26, juin-juillet 1987.
[14] Michel Henry, La Barbarie, Grasset, 1987, p. 9
[15] P.D. Ouspensky, op. cit., p. 107.
[16] Ibid., p. 107-108.
[17] G.I. Gurdjieff, op. cit., vol. II., p. 317.
[18] P.D. Ouspensky, op. cit., p. 104-105.
[19] Ibid., p. 93.
[20] G.I. Gurdjieff, op. cit., vol. II., p. 609-612.
[21] Basarab Nicolescu, La Transdisciplinarité (1996) Paris, Rocher.
[22] La Science face aux confins de la connaissance : le prologue de notre passé culturel, Editions de l'Unesco, 1987.
[23] La Science face aux confins de la connaissance – La Déclaration de Venise, Félin, 1987.
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