Gurdjieff International Review

La Nature est Notre Mère

John G. Bennett

À l'automne 1971, J.G. Bennett a inauguré l'Académie internationale de formation continue à Sherborne House, Gloucestershire, Angleterre. De ce moment jusqu'à sa mort trois ans et demi plus tard, il a travaillé avec des groupes allant jusqu'à quatre-vingt-dix étudiants à la fois, qui se sont engagés dans des programmes de dix mois, dans des conditions de pensionnat. L'organisation et le programme de l'école étaient basés sur son expérience avec Gurdjieff au sein du Prieuré en France, et ses recherches dans sa précédente communauté à Coombe Springs.[1]

Une des méthodes fondamentales était l'utilisation d'un thème hebdomadaire. Le lundi matin, toute la communauté se réunissait et Bennett introduisait un thème pour la semaine, qui était décrit comme quelque chose à méditer et à réfléchir lorsque l’attention n'était pas nécessaire ailleurs : un cadre pour l’observation de soi. Le vendredi soir, la communauté se réunissait à nouveau et les étudiants rendaient compte de leurs observations de la semaine.

L'article suivant est une transcription de deux sessions qui ont eu lieu à la mi-juin 1974, pendant les derniers mois de la troisième année du cycle de base. Il comprend la présentation du lundi et une partie de l'échange du vendredi sur les observations des étudiants. Les échanges sont également publiés dans une collection de conférences thématiques sous le titre, “The Image of God in Work”,[2] et antérieurement, comme “Sacred Influences”[3]    –Ben Bennett[4]

Présentation

D

ieu et l’Amour ; comment employer correctement ces mots ? C'est terriblement difficile. Il est si facile de projeter en eux les caractéristiques de notre expérience humaine, et alors nous avons l'absurdité d'imaginer Dieu comme un être ou un autre, comme nous sommes un être ou un autre, et aussi d'imaginer l'Amour comme le genre d'amour que nous expérimentons. Nous ne pouvons pas mettre notre type d'expérience de côté et en venir directement à ces choses. Ou ce n'est guère possible, à moins qu'il n'y ait un changement extraordinaire en nous, quand nous pouvons voir Dieu et l'Amour tels qu'ils sont. Nous devons être réalistes à ce sujet.

Si je disais aux gens : « Voyez l'Esprit de Dieu, ou l'Amour de Dieu », qui pourrait le faire ? C'est au-delà de ce qui est possible pour la plupart des gens. Je peux dire que pour moi, la Vie, la Nature et l'Esprit de Dieu sont « la même chose », mais les gens ne peuvent pas facilement le voir par eux-mêmes. Mais nous pouvons tous arriver à quelque chose si nous acceptons que la Nature est plus proche de Dieu que nous. Nous créons tellement d’obstacles sur le chemin, et nous ne sommes pas capables de donner comme la Nature donne, pourtant nous faisons partie de la Nature. Il y a la manifestation de la Nature autour de nous, dans la vie et dans l'air qui nous entoure et nous soutient. La Nature est là et nous pouvons faire l'expérience que la Nature nous aime.

Nous ne pouvons y parvenir si nous restons attachés à ce que nous appelons « notre amour de la Nature » – notre amour des arbres, des animaux et des êtres vivants. Notre amour est notre amour, et c'est une sorte d’expérience restreinte et égocentrique. Nous devons le regarder du point du vue opposé – pour voir que nous sommes aimés par cette Nature. Nous parlons de Mère Nature, mais de nos jours cela est considéré comme une simple figure de style. Nous devons le prendre à la lettre.

La Nature est notre Mère et nous aime comme une mère. C'est vraiment ainsi. Gurdjieff a parlé de Mère Nature de cette manière, en particulier dans le chapitre « Conclusions de l'auteur » dans Récits de Belzébuth à son petit-fils.[5] Nous devrions essayer de prendre ce qu'il dit à la lettre. La Nature nous permet de recevoir l'aide et les énergies dont nous avons besoin. La Nature nous assiste dans notre travail, la Nature est loin d'être indifférente. Elle se soucie activement du bien de l'humanité et de chacun de nous personnellement. L'amour qu'a la Nature n'est pas une abstraction, mais une chose concrète pour chacun de Ses enfants.

L'amour d'une mère est pratique : la mère travaille pour ses enfants, pourvoit à leurs besoins, les veille, les soutient. Nous pouvons voir l'Amour de la Nature pour nous ici et maintenant. C'est une chose étonnante, et cela nous apprendra plus que toute autre chose à quel point l'Amour de Dieu est inconcevable.

La Mère est indulgente. Malgré toute la puissance qu’a la Nature, nous ne sommes pas détruits pour ce que nous faisons. La Nature continue de donner et nous permet de prendre, malgré la manière coupable dont nous agissons. L’homme parle encore de « conquérir la Nature » comme si Elle était une force terrible à vaincre et à soumettre à sa volonté. Mais si la Nature levait un petit doigt, toute la race humaine prendrait fin. Si la Nature s'ébrouait un peu, la race humaine se réveillerait dans son impuissance totale. La Nature reste généreuse et, paradoxalement, c'est cette action incessante de donner qui permet à l'homme de se croire une puissance à part.

Nous pouvons nous ouvrir à ce qui nous vient de la Nature, et c'est une sorte de travail d'être réceptif à cela. Ce qui vient, ce ne sont pas seulement de « bonnes vibrations », c'est comme si nous prenions conscience d'être regardés par l'œil compatissant de la Nature qui est consciente de nos difficultés et de la tâche qui nous a été confiée. Peu importe combien nous détruisons, la compassion ne faiblit pas.

Nous devons réaliser que nous ne faisons pas seulement partie de la Nature, mais nous avons le privilège spécial de savoir qu'il en est ainsi. Ce privilège est en réalité une obligation. Il y a de nombreuses années, j'ai eu un échange sur ce même sujet avec D.T. Suzuki, un homme merveilleux qui a tant fait pour introduire le bouddhisme Zen en Occident. Il nous a rendu visite à Coombe Springs et a passé quelques jours avec nous. Un soir, nous étions assis ensemble, et il a dit qu'il trouvait l'éclat du vert anglais – c'était vers juin – très dur à supporter, et qu'au Japon ils n'avaient pas cette intensité des couleurs aussi forte. Pour une raison quelconque, j'ai dit : « Tout est Bouddha ». Il m'a répondu : « Oui, tout est Bouddha, mais nous, humains, avons le droit d'en être conscients, et si nous n'exerçons pas ce droit, nous ne sommes pas ce que nous devrions être ».

Nous devons aller au-delà des manières subjectives de se représenter les choses. Il y a une grande valeur à pratiquer la méditation Vayu Prana, par laquelle nous en venons à voir l'air non seulement comme une combinaison de matières gazeuses, mais comme une nourriture de notre être intérieur. Lorsque nous allons plus loin et que nous voyons la nature illimitée et généreuse de l'air, c'est une perception spirituelle. Cela nous en dit plus qu'aucune description des réalités spirituelles ne le pourrait. Il en est ainsi avec la contemplation de la Nature, seulement la Nature est beaucoup plus que l'air : c'est une mère et elle a les sentiments d'une mère.

L'important est de prendre conscience de recevoir de l'aide. Nous sommes généralement très aveugles à cela, ce qui nous empêche de recevoir ce que nous pourrions. Devenir conscient de l'Amour de la Nature est un très grand pas, mais nous pouvons faire ce pas si nous nous le permettons.

Dans une série de conférences publiées dans The Sevenfold Work,[6] J.G. Bennett parle du rôle puissant de la gratitude par rapport à l'aide que nous recevons de la Vie et de la Nature. Dans le chapitre « The Fifth Line of Work – Receptivity », il dit : « La Vie et la Nature sont une source d'aide. Il y a une énergie de contact avec la vie que nous pouvons recevoir. La Grande Nature est une puissance qui est un véhicule de Sagesse, et être ouvert à Elle est une très grande chose. C'est totalement différent que d'avoir une réaction émotionnelle à un paysage. C'est se tenir en présence d'Elle et se permettre de faire partie de Sa Sagesse. Comment cela se fait est très intéressant. Cela dépend de la pratique de la gratitude. Nous devons être reconnaissants pour ce que nous avons reçu : c'est cela qui nous rend capable de recevoir ; le rôle que nous devons jouer c'est vraiment seulement de permettre que l’action s'accomplisse dans sa totalité ». – George Bennett[7]

Echange

Observation de l'élève : Une élève a rapporté avoir reçu quelque chose d'un arbre. Elle essayait d'entrer dans l'essence de l'arbre ; elle s'ouvrait à ce qu'il y avait entre elle et l'arbre. Alors qu'elle se tenait face à lui, une voix lui a parlé et lui a dit d'écrire quelque chose et cela a continué jusqu'à ce que la voix dise que c'était terminé. Plus tard, quand elle a lu ce qu'elle avait écrit, c'était comme un conseil avisé, écrit d'une manière qu'elle n'aurait jamais utilisé elle-même.

J. G. Bennett: Dans cette expérience, quelque chose est reçu de l'esprit de l'arbre. Comme je l'ai dit à une autre occasion, une partie de l'expérience appartenant à la Nouvelle Ère sera le réveil des perceptions du monde des esprits, y compris des esprits qui résident dans les êtres vivants. Mais l'esprit de l'arbre ne peut pas parler dans notre langue. Vous vous êtes ouverte, et l'amour est venu de l'arbre et l'arbre voulait dire quelque chose. Il ne pouvait pas comprendre vos problèmes, alors que pouvait-il faire ? Il a atteint cet endroit où les mots et les pensées ordinaires ne sont pas nécessaires et a demandé à cette partie, le moi supérieur, de faire quelque chose.

La Nature peut nous parler en communiquant une perception à notre moi supérieur, qui est alors capable de nous atteindre. Quelque chose descend de notre esprit supérieur, ou du « supramental », qui est dans son élément avec les esprits de la Nature. Ceci est magnifiquement exprimé par Sri Aurobindo dans Savitri.[8]

Il faut s’élever pour entrer dans la perception requise. Lorsque nous abordons quelque chose de ce genre, cela revient à essayer de comprendre ce qu'être un cercle représente. Au départ, il est presque impossible de se faire une idée du cercle sauf en étant au centre, parce que nous avons tellement l'habitude de nous relier à tout comme si nous en étions le centre. Il est très intéressant d'essayer d'être conscient du cercle à partir de la circonférence, car alors il n'y a pas de point privilégié, pas de lieu où je puisse m'isoler – car être le centre est spécial, donc séparé ou isolé du tout. C'est une expérience totalement différente pour nous lorsque nous ne sommes pas obsédés par le fait d'être au centre. Alors le centre est partout et on voit différemment.

La Nature n'est pas sentimentale. Nous pouvons en apprendre beaucoup à ce sujet en travaillant dans le jardin. Nous devons détruire de nombreux éléments vivants pour avoir un jardin.

Observation : Une élève a rapporté qu'elle pensait à donner et à recevoir, et comment la Nature donne. Elle a dit qu'elle attaquait la plante rampante nommée liseron, en colère contre elle parce qu’elle courait partout et étouffait les plantes. Elle arrachait la mauvaise herbe. Puis quelqu'un est venu et a regardé ses fleurs blanches et a dit : « Oh, comme c'est joli. » Elle a continué, puis a vu que ce qu'elle faisait ne retirait pas les racines, et qu'elle devait prendre autant de soin à éliminer le liseron qu'elle le ferait à semer des graines. Puis quelqu'un d'autre est venu et a dit : « Oh, bien ! Pouvez-vous tout ramasser et l'amener aux chèvres ? Elles l'adorent ! »

J. G. Bennett : Vous avez entrevu quelque chose d’un tableau complet. Vous avez vu comment le liseron a besoin de vivre et est utile. Quand il y a un événement comme celui-là, nous pouvons entrer dans un monde de perception différent – tant que nous ne nous attachons pas à une seule chose, ou ne nous satisfaisons pas d'une conclusion facile. Nos pensées et nos sentiments sont tous deux susceptibles d'interférer avec ce que nous pouvons voir.

Le convolvulus – ou liseron comme on l'appelle à la campagne – a souvent été utilisé comme symbole de la dépendance et de ses effets destructeurs. Nul besoin de dire que cela s'applique à la vie humaine.

C'est vraiment l'égoïsme qui nous attache à nos propres sentiments envers la Nature. Ce n'est pas en s'allongeant dans les champs et en se laissant aller à nos sentiments que nous parviendrons à la perception requise. La réalité est tellement plus profonde. Mais il existe une perception spontanée qui est joyeuse. Cela vient dans l'instant.

Un matin, je regardais par la fenêtre et juste à ce moment-là, le soleil se levait et éclairait l'orme en face de moi. Les feuilles dansaient et j'étais convaincu que ces feuilles faisaient leur belle danse rien que pour moi ! Je ne pouvais pas m'éloigner de ce sentiment et je me suis dit : « Comme c'est gentil de leur part ! »

Cette perception a un lien avec la réalité. Il y a un élément créatif – c'est « fantastique » dans l'ancien sens du mot – et il faut être très délicat, et ne pas essayer d'en faire quoi que ce soit, sinon cela se transforme très vite en complaisance. Savoir ne pas se laisser aller à cela est important. Lorsque viennent les perceptions spontanées « fantastiques », elles nous permettent d'être en phase avec la Nature et de voir qu'il y a une expression créatrice de soi qui n'est pas issue de notre subjectivité.

Observation : Un étudiant a parlé de la Nature comme étant parfois presque menaçante.

J. G. Bennett : Nous expérimentons la Nature de plusieurs manières, et toutes ne sont pas joyeuses. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Nous devons réaliser que face à la Nature, nous sommes devant quelque chose de très grand. Dans le chapitre « Conclusions de l'auteur », dans Récits de Belzébuth à son petit-fils, Gurdjieff fait référence une douzaine de fois à la Grande Nature, Mère Nature ou Nature comme « Elle ». Elle a une tâche à accomplir et si une partie de la vie – y compris nous-mêmes – interfère avec cette tâche, Elle doit mettre la tâche en premier, mais Elle ne manque jamais de compassion envers la vie, envers toutes les formes de vie, y compris nous les humains.

Gurdjieff dit que nous devons tous servir un grand objectif et c'est le sort de « toute créature qui respire ». Ce n'est pas pour la totalité de ce qui existe, mais seulement pour ce qui respire, ce qui est vivant. Nous devons servir cet objectif « bon gré mal gré », mais nous pouvons le faire consciemment ou automatiquement, comme un homme ou comme un animal. C'est servir consciemment le but, qui offre de vivre l'expérience d'un Homme véritable.

Il est très important de réaliser cela. Parfois, les gens disent : « Mais si nous devons de toute façon servir cet objectif, quel est l’intérêt de tout ce travail et de cet effort ? » La vérité est que si nous ne servons pas l'objectif universel par le travail, nous ne le servons pas à la manière humaine, mais à la manière animale. Bien sûr, la Nature est la Mère des plantes et des animaux ainsi qu'Elle est la mère de l'Homme, mais nous avons l'obligation de prendre conscience qu'il en est ainsi.

Dans ces passages, Gurdjieff ne parle jamais de Dieu, ni ne dit qu'une puissance supra-terrestre veille à l’accomplissement du grand dessein universel. En ce qui concerne la Terre, c'est la responsabilité de ce que nous appelons la Nature.

Comment pouvons-nous voir cela ? Ce n'est pas en étant passif. Nous devons travailler dans la Nature et avec la Nature. C'est la seule manière d'établir un lien qui puisse nous permettre d'être conscient de ce que la Nature donne à l'Homme et à chacun de nous. Nos corps sont essentiels. Lorsque nous travaillons à travers notre corps avec la Nature, nous pouvons être amenés à voir. Nous faisons partie de tout le travail de la Nature et pouvons prendre conscience qu'Elle travaille. Chaque arbre, chaque chose vivante travaille. Nous devons consciemment faire partie de cette communauté de travail ; alors nous pouvons voir.

Nous devons comprendre ce qui se passe lorsque nous travaillons avec la Nature, il y a quelque chose qui va au-delà de l'expérience subjective. L'action est plus profonde et plus concrète que la réaction. Quand nous réagissons à la Nature, aussi fort que ce soit, il y a une division entre le sujet et l'objet. Nous pouvons ressentir un sentiment d'unité et d'émerveillement et ainsi de suite, mais il n'est toujours pas exempt de subjectivité, et vient donc de notre égoïsme. Le dépassement de la séparation ne passe pas par un changement de subjectivité. C'est une erreur souvent commise en relation avec l'expérience mystique.

Dans la prière eucharistique, qui est une introduction relativement récente, quelque chose d'important est dit sur la nécessité d'une action pour surmonter la séparation. C'est à travers le pain et le vin, et dans la Sainte-Cène, que l’Homme, Dieu et la Nature sont réunis par une action.

Il y a quelque chose qui manque dans la doctrine de l'unité de l'être. Cela semble être une doctrine très pure et élevée, mais elle est, en réalité, statique. En vérité c'est l'action qui est la chose principale ; ce que nous séparons de l'action est sans vie. Ce que nous pouvons voir dans les expériences subjectives de la beauté de la Nature et ainsi de suite, ce ne sont que les morceaux, et le lien spirituel manque. Il y a une grande erreur à supposer que nous surmontons la séparation par un changement d'état – par la conscience cosmique ou quelque chose de ce genre – et qu'aucune action n'est requise. La vie est action ; la vie est plus qu'une expérience.

Ce qui est important, c'est une action qui va au-delà de la perception, jusqu’au service. La Nature est notre mère de par ce qu'Elle fait ; les mots « Mère Nature » n'auraient autrement aucun sens. Mais quel amour Elle a ! Nous avons commis un sacrilège sur cette planète. Peu de gens peuvent en être vraiment conscients – ce n'est pas une question de sentiment – pourtant la Nature continue de nous aimer, de nous donner et de prendre soin de nous.

Il y a plus à vivre que le plaisir qui est une réponse à la beauté et à la vivacité de la Nature – dans les feuilles qui dansent ou les agneaux qui jouent. Nous pouvons être reconnaissants. C'est un sentiment de gratitude qui nous permet de recevoir de la bonne manière, et d'entrer dans l'action de la vie de la bonne manière.


[1] Coombe Springs était une communauté spirituelle expérimentale à quelques kilomètres au sud-ouest de Londres, en Angleterre, qui a duré de 1946 à 1966 et où J.G. Bennett était directeur de recherche.

[2] John G. Bennett, The Image of God in Work (1976) Virginie-Occidentale : Claymont Communications.

[3] John G. Bennett, Sacred Influences (1982) Royaume-Uni : Coombe Springs Press Ltd.

[4] Ben Bennett est un fils de John et d'Elizabeth Bennett.

[5] G.I. Gurdjieff, Récits de Belzébuth à son petit-fils.

[6] John G. Bennett, The Sevenfold Work (1979) Royaume-Uni : Coombe Springs Press Ltd.

[7] George Bennett est un fils de John et d'Elizabeth Bennett.

[8] Savitri : une légende et un symbole est un poème épique de Sri Aurobindo basé sur la théologie du Mahabharata.

 

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Version Française Traduite par :
     Equipe “Travail et Planète" (Institut Gurdjieff de Paris).

Featured: Numéro d'hiver 2019/2020, Vol. XIV No. 1.
Revision: June 30, 2024